COMMENT SE PASSE UNE CREMATION ?
Les organismes de pompes funèbres se chargent des inhumations ou des crémations avec ou sans passage dans un lieu de culte.
Une cérémonie laïque ou religieuse est possible à la salle omniculte du crématorium.
La famille peut attendre la fin de la crémation ou revenir chercher les cendres plus tard.
LA DESTINATION DES CENDRES.
Elles peuvent être répandues dans la nature, dans la mer…, -partout, sauf sur la voie publique-,
être déposées au cimetière, disséminées dans un jardin du souvenir, dans un espace de dispersion,
inhumées dans la tombe familiale ou dans un jardin d’urnes ( mini caveaux dans un espace réservé aux personnes crématisées), placées dans un colombarium communal.
Depuis la loi du 19 décembre 2008, l'urne ne peut plus être conservée par la famille.
LE COUT : ( CHAQUE COMMUNE DETERMINE LE MONTANT DES CONCESSIONS).
Les frais d’obsèques peuvent être moins élevés pour les crématistes :
- cercueil moins coûteux
- pas de frais de marbrerie
Les prix peuvent aller de 3000€ à 6000€, coût moyen dans le Doubs : 4787€ (obsèques religieuses ou non, options différentes …)
UNE PRATIQUE FUNERAIRE EN EXTENSION :
A Besançon, le nombre de crémations correspond à 35% du total des décès, alors que ce chiffre atteint 30%. en France,
bien en deçà des pays nordiques (58 à 70%), de l’Angleterre (70%), ou de notre voisine la Suisse (60%).
Le nombre de crémations à Besançon et Avanne passe de 312 en 1991 à 1435 en 2009.
POURQUOI CE PROGRES ?
- Prise de conscience écologique : dans certains secteurs, les cimetières baignent dans la nappe phréatique, ou sont traversés par les circulations d'eau souterraine ;
- Progrès en matière de prévention des épidémies ;
- Place insuffisante dans les cimetières ;
- Changement dans les mentalités : la dispersion géographique des familles due au contexte économique, et la distanciation avec les traditions, font que le culte voué aux morts se modifie ;
- Les enfants vivent trop loin pour entretenir les tombes familiales ;
- Les rituels autour de la dépouille mortelle sont remplacés par une attitude plus intellectuelle,
« le tombeau des morts, c’est le cœur des vivants » ;