CREMATORIUM :

La première fonctionnalité d'un crématorium est d'être un lieu où l'on incinère les défunts.
Cependant, il est proposé aux familles de rendre un dernier hommage aux proches par le biais
d'un moment de recueillement. La gestion d'un crématorium consiste donc à accueillir les familles,
les accompagner dans cet instant difficile et mener à bien l'acte technique.

HISTORIQUE EN FRANCE :

En 1887, une loi sur les libertés funéraires est votée. A partir de cette date,
toute personne majeure ou émancipée peut choisir son mode de sépulture (crémation ou inhumation).
Cependant, les crématoriums ont connu des débuts difficiles car ce n'est qu'en 1963 que l'Église catholique
autorise la crémation (pendant près de 80 ans la crémation était condamnée par le Vatican).
Le premier crématorium français a été créé en 1889 à Paris, dénommé aujourd'hui Crématorium du Père Lachaise.
Désormais, toutes les régions métropolitaines sont équipées de crématoriums.

Le nombre de recours à la crémation est en constante évolution. En effet, dans les années 1990,
la crémation ne concernait que 5 % des décès et en 2006 ce taux s'élevait à 26 %. Dans cette logique,
le nombre d'établissements augmente ; en 2007 on comptait 135 établissements sur le territoire français
métropolitain et d'outre-mer.

En 2023 on compte 220 crématoriums et 30 sont en projet.

DELEGATION DE SERVICE PUBLIC :

L'exploitation d'un crématorium peut se faire par délégation de service public.
Dans ce cas, la construction de l'établissement dépend de la collectivité et le choix du délégataire
se fait par appel d'offre.


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Statistiques crématoriums de Bourgogne-Franche-Comté 2020 :
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Statistiques crématoriums de Bourgogne-Franche-Comté 2015-2016 :
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Quelques chiffres en France de 1979 à 2009 :
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Comparaison des crémations / décès en Franche-Comté en 2014 et 2015 :
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Comparaison des crémations / décès en Franche-Comté en 2013 et 2014 :
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